BPCE a arrêté toutes ses activités pour compte propre (patron)
Le groupe bancaire français BPCE a mis fin à toutes ses activités spéculatives pour compte propre, indique dans une interview parue vendredi son patron François Pérol, qui est favorable à une interdiction générale de ce type d'opérations.
"Nous avons arrêté toutes nos activités sur compte propre, c'est-à-dire les activités spéculatives. Nous avons déjà cédé une bonne partie des actifs attachés à ces activités", a dit François Pérol au quotidien Libération.
Le débat sur une interdiction des activités spéculatives des banques de dépôts, afin d'éviter à l'avenir de coûteux sauvetages sur fonds publics comme ceux menés ces dernières années sur fond de crise bancaire, a été alimenté ces derniers mois par des propositions formulées aux Etats-Unis (règle Volcker) et au Royaume-Uni (rapport Vickers).
M. Pérol réaffirme son soutien aux idées de la réglementation Volcker, censée entrer en vigueur d'ici juillet et interdisant aux banques de dépôt aux Etats-Unis un certain nombre d'opérations financières pour leur propre compte.
"OK pour interdire aux banques le développement des activités spéculatives sur comptes propres. L'objectif est légitime: il s'agit d'éviter, dans le futur, de devoir renflouer sur fonds publics les banques casinos", estime M. Pérol.
Il prévient toutefois que "transposer des règles qui ont été écrites ailleurs, sans réfléchir à ce qui existe ici, peut conduire à des aberrations".
"Un exemple: la règle britannique Vickers prévoit de filialiser les banques de détail à l'intérieur des banques universelles. Mais contrairement à la Grande-Bretagne où ils ont tous disparus, les groupes mutualistes représentent en France 75% du marché. Or dans ces groupes, c'est la banque de détail qui est propriétaire de l'ensemble des activités bancaires, et donc des banques de financement et de marché. Il serait donc bizarre d'adopter un modèle qui ne prend pas en compte la réalité de 75% du marché français!", fait-il valoir.
La BPCE coiffe les réseaux mutualistes Banques populaires et Caisses d'épargne.
"Nous avons arrêté toutes nos activités sur compte propre, c'est-à-dire les activités spéculatives. Nous avons déjà cédé une bonne partie des actifs attachés à ces activités", a dit François Pérol au quotidien Libération.
Le débat sur une interdiction des activités spéculatives des banques de dépôts, afin d'éviter à l'avenir de coûteux sauvetages sur fonds publics comme ceux menés ces dernières années sur fond de crise bancaire, a été alimenté ces derniers mois par des propositions formulées aux Etats-Unis (règle Volcker) et au Royaume-Uni (rapport Vickers).
M. Pérol réaffirme son soutien aux idées de la réglementation Volcker, censée entrer en vigueur d'ici juillet et interdisant aux banques de dépôt aux Etats-Unis un certain nombre d'opérations financières pour leur propre compte.
"OK pour interdire aux banques le développement des activités spéculatives sur comptes propres. L'objectif est légitime: il s'agit d'éviter, dans le futur, de devoir renflouer sur fonds publics les banques casinos", estime M. Pérol.
Il prévient toutefois que "transposer des règles qui ont été écrites ailleurs, sans réfléchir à ce qui existe ici, peut conduire à des aberrations".
"Un exemple: la règle britannique Vickers prévoit de filialiser les banques de détail à l'intérieur des banques universelles. Mais contrairement à la Grande-Bretagne où ils ont tous disparus, les groupes mutualistes représentent en France 75% du marché. Or dans ces groupes, c'est la banque de détail qui est propriétaire de l'ensemble des activités bancaires, et donc des banques de financement et de marché. Il serait donc bizarre d'adopter un modèle qui ne prend pas en compte la réalité de 75% du marché français!", fait-il valoir.
La BPCE coiffe les réseaux mutualistes Banques populaires et Caisses d'épargne.
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