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mardi 24 janvier 2012

La Tunisie marque les esprits

Lauréate de la CAN en 2004, la Tunisie a prouvé qu'elle était une candidate crédible à la victoire finale lors de l'édition 2012 en s'imposant face au Maroc (2-1), lundi soir à Libreville. Les Aigles de Carthage ont fait la différence grâce à Korbi (34e) et Msakni (76e) et rejoignent ainsi le Gabon en tête du groupe C. Les Lions de l'Atlas, qui ont sauvé l'honneur grâce à Kharja (86e), n'ont déjà plus le droit à l'erreur. 

Korbi, ici en duel avec Bousouffa, a inscrit le premier but tunisien. (Reuters) Korbi, ici en duel avec Bousouffa, a inscrit le premier but tunisien. (Reuters)
En l'absence de l'Égypte, triple tenante du titre, difficile de prédire qui va remporter la Coupe d'Afrique des Nations. Huit ans après avoir décroché le trophée à domicile, pour la seule fois de son histoire, la Tunisie se verrait bien remettre le couvert. Les Aigles de Carthage ont en tout cas bien démarré l'édition 2012 en décrochant un succès capital face au Maroc (2-1), lundi à Libreville. Finalistes malheureux en 2004 face à ces mêmes Tunisiens et non qualifiés en 2010, les Lions de l'Atlas avaient à coeur de bien démarrer la compétition. Mais ils se sont heurtés au réalisme de leurs adversaires dans ce choc entre équipes du Maghreb.

Si les hommes de Sami Trabelsi sont les premiers à se mettre en évidence avec une reprise sur corner de Haggui sauvée in extremis par Lamyaghri (8e), ceux d'Eric Gerets se montrent aussi dangereux. Il faut en effet une belle sortie de Mathlouthi pour empêcher Chamakh, qui avait bien combiné avec Bousouffa, d'ouvrir le score (12e). Quelques minutes plus tard, le dernier rempart tunisien est encore là pour détourner de la main gauche une frappe du droit de Bousouffa (18e) et claquer un corner de Kadouri (28e). Les Aigles de Carthage ne sont toutefois pas en reste, car, entre ces deux occasions, c'est le poteau qui repousse un tir surpuissant de Dhaouadhi (23e).

Entrée décisive de Msakni

Finalement, c'est bien la Tunisie qui va réussir à ouvrir le score grâce à Khaled Korbi. Du coin gauche de la surface, le milieu de terrain de l'Esperance de Tunis enroule parfaitement son coup franc. L'attaquant de l'Evian TG Saber Khelifa saute pour dévier de la tête, mais ne touche pas le ballon, qui trompe la vigilance du gardien marocain (1-0, 34e). Marouane Chamakh et Younès Belhanda tentent de sonner la révolte mais se heurtent toujours à un Mathlouthi des grands soirs.

La seconde période est moins spectaculaire et la Tunisie se met à l'abri grâce à Msakni, qui, à peine entré en jeu, efface trois adversaires à l'entrée de la surface avant de décrocher une frappe croisée, légèrement déviée par Mehdi Benatia, qui fait mouche (2-0, 76e). Le Maroc est à terre. Houssine Kharja redonne un peu d'espoir aux siens en reprenant de volée une remise de la tête de Kantari, qui était alors en position de hors-jeu (2-1, 86e), mais les Tunisiens tiendront le choc malgré une fin de match tendue. Un succès vendredi face au Niger leur assurerait quasiment leur place en quarts de finale. De leur côté, les Lions de l'Atlas devront accrocher le Gabon pour espérer poursuivre l'aventure.

Microsoft détaille l'expérience utilisateur du Windows Store

Après en avoir évoqué certains aspects à plusieurs reprises, Microsoft a finalement détaillé le Windows Store, la boutique d'applications qu'inaugurera Windows 8, en mettant cette fois l'accent sur l'expérience de l'utilisateur final.

Windows Store
Page d'accueil du Windows Store

La question mérite de l'attention, car Windows reste le système d'exploitation le plus répandu au monde, fixe et mobile confondu, et la place de marché a donc vocation à devenir rapidement la plus importante, tant en terme de richesse du catalogue que de volume de vente.

Le catalogue

À condition toutefois que l'environnement Metro rencontre le succès escompté, car le Windows Store sera principalement destiné aux applications Metro. Dans le billet du blog Windows Store for developers, Jonathan Wang révèle malgré tout qu'il pourra référencer les applications destinées au bureau classique ayant obtenue la Desktop App Certification, avec une fiche complète comprenant descriptif et captures d'écran, mais avec un lien menant au site de l'éditeur, hors du périmètre du Windows Store.

Windows Store

Au-delà du fait qu'elle exploite le concept Metro, avec des panneaux horizontaux et des tuiles, la navigation dans le catalogue sera semblable à celle d'une boutique d'application courante. Le premier panneau sera donc dédié à la mise en avant d'applications ou de sélections éditorialisées. Les panneaux suivant présentent les catégories avec pour chacune quelques mises en avant et l'accès aux top par note, top payant et top gratuit. Il sera également possible d'utiliser la fonction « zoom sémantique », également disponible sur l'écran Démarrer (Start), pour prendre du recul et voir plus de catégories à la fois.

La fonction de recherche de l'interface Metro, détaillée dans une précédente actualité, servira à chercher notamment dans le catalogue Windows Store, à tout moment. Si la recherche retourne un grand nombre de résultats, l'utilisateur pourra les trier selon les critères habituels (note, popularité, prix).

Une procédure simplifiée incitant des achats supplémentaires

L'utilisation du Windows Store requiert la connexion à un compte Windows Live ID, mais en contrepartie les étapes seront par la suite réduites. En particulier, aucune confirmation ne sera demandée pour l'installation d'une application gratuite ou d'une version d'évaluation, et l'utilisateur pourra la désactiver pour l'achat.

Windows Store
 
Windows Store
Fiche d'application Metro à gauche, d'application bureau à droite

Aussitôt le téléchargement lancé, le Windows Store ne reste pas sur la fiche de l'application mais revient à l'écran précédent, pour inciter l'utilisateur à poursuivre la navigation… et donc potentiellement les achats. Un écran sera par conséquent dédié à la progression des téléchargements et des installations.

L'installation achevée, une tuile est automatiquement ajoutée à l'écran Démarrer et une notification affichée. Un clic ou une tape sur celle-ci lance l'application. Une procédure très proche de celle rencontrée sur un smartphone ou une tablette, donc.

Mise à jour et réinstallation

C'est au Windows Store que reviendra la tâche de maintenir à jour les applications Metro, comme c'est le cas sur les places de marché concurrentes.

Celle de Microsoft se démarquera toutefois en prenant les devants, c'est-à-dire en téléchargeant les mises à jour dès leur publication, afin qu'elles s'installent instantanément quand l'utilisateur les approuve. Cette fonction est naturellement désactivable et ne s'enclenche pas sur une connexion cellulaire.

Enfin, on savait que le Windows Store permettrait d'installer une application sur plusieurs ordinateurs ou tablettes liés à un même compte Windows Live ID, on sait dorénavant qu'on pourra le faire sur un total de cinq ordinateurs. L'installation sur un ordinateur non référencé l'ajoutera automatiquement à la liste, et l'utilisateur pourra désautoriser un ordinateur à distance à partir du 6e, sans avoir à tout remettre à zéro comme c'est le cas chez certains concurrents.

Un écran permettra d'afficher toutes les applications dont l'utilisateur est en possession, sur un ordinateur ou un autre, mais aussi et surtout de synchroniser les paramètres et l'état de l'application pour celles le prenant en charge, de sorte de passer d'un dispositif à un autre en toute transparence.

La suite sur Clubic.com : Microsoft détaille l'expérience utilisateur du Windows Store http://www.clubic.com/windows-os/windows-8/actualite-472466-windows-store-experience-utilisateur-en-details.html#ixzz1kPRpkfoE
Informatique et high tech 

Drôle de Sensation pour la Bbox de Bouygues Telecom



Bbox Sensation ADSL

Drôle de Sensation pour la Bbox de Bouygues Telecom

Fort d’une telle appellation, le concept de la Bbox Sensation se suffit à lui-même : Bouygues Telecom compte imposer une rupture technologique dans le monde de la fibre et de l’ADSL. Mais les services peinent à suivre.

Fidèle au credo instauré peu avant les fêtes de fin d’année et jusqu’alors perpétué dans l’ombre d’une prétenduerévolution numérique à la sauce fibre optiqueBouygues Telecom fait de sa nouvelle Bbox Sensation le noyau d’un foyer connecté appréhendé sous l’égide du Wi-Fi intégral.
« Fini les câbles disgracieux qui s’alignent le long des plinthes« , a glissé Olivier Roussat, auteur ce 24 janvier d’une véritable apologie du client, centrant sa nouveau-née sur les usages domestiques, sans sembler accorder le moindre crédit à l’éventualité d’aguicher les entreprises.


A cet égard, le Directeur général de Bouygues Telecom, à l’appui de force références à l’écosystème Bbox Media Center, avant-goût natal d’une convergence imminente des terminaux connectés (tablettes, smartphones, téléviseurs…), s’est fait l’acolyte du consommateur lambda, « celui qui a le goût des choses simples« .
Dans sa version fibre (un seul boîtier remplit alors les fonctions de modem, routeur et décodeur audiovisuel), la Bbox Sensation se greffe aussi bien sur des infrastructures de type FTTH (Fiber-To-The-Home) que FTTB (Fiber-To-The-Building).
A contrario, la mouture réservée aux abonnés ADSL fait la part belle à une segmentation matérielle (deux boîtiers), effectivement plus adéquate dans les démarches de mise en fonction, l’ensemble reposant sur une prise téléphonique souvent éloignée du poste de télévision.
L’impasse habilement orchestrée sur la question d’une fibre à terminaison coaxiale qualifiée de câblo-optique et de la limitation conséquente du débit montant (100 Mbits/s en téléchargement), Olivier Roussat s’est attaché à vanter les mérites technologiques de la box « la plus simple [et] la plus silencieuse du marché« .
En point d’orgue, l’association d’un processeur Intel Atom Groveland et d’une interface de connexion sans fil évoluée signée Celeno, opérationnelle sur la bande des 5 GHz, tout aussi sujette à interférences, mais garante de la diffusion simultanée de quatre flux audiovisuels en haute qualité.
L’adjonction d’une technologie d’optimisation logicielle laisse entrevoir des enregistrements parallèles et l’incrustation d’images en mode « picture-to-picture ».
En amont de ce projet lancé en octobre 2010, Samsung implémente 1 Go de RAM et un disque dur de 320 Go, sans coup férir à l’évocation des jours noirs du stockage mécanique, des suites d’inondations en Thaïlande.
En cette période charnière qui impose la dématérialisation comme un incontournable dilemme, Bouygues Telecom délaisse les supports optiques (pas de lecteur Blu-Ray) et cantonne à 250 euros le prix de revient de sa Bbox Sensation

Hadopi, source de la croissance d'iTunes ?


Grâce à la Hadopi, les ventes de musique en ligne explosent en France : c'est le message que martèle, depuis lundi 23 janvier et la publication de son rapport annuel (pdf), la puissante Fédération internationale de l'industrie phonographique (IFPI). Parmi des résultats européens globalement meilleurs que les années précédentes, la France sort en effet du lot : d'après une étude réalisée par des universitaires américains, se basant sur les ventes d'albums et de morceaux sur iTunes des quatre principales maisons de disques, les ventes ont augmenté partout, mais nettement plus en France : entre 22,5 et 25 % de mieux que dans les pays voisins.

"Cette étude confirme la tendance, déjà soulignée dans les études barométriques publiées par l'Hadopi, d'un changement des usages des internautes vers des pratiques licites", s'est félicité la Haute Autorité dans un communiqué publié lundi.

Comment les chercheurs américains sont-ils parvenus à cette conclusion, sur la base de laquelle ils estiment que le passage de la loi Hadopi a permis aux maisons de disque d'encaisser 13,8 millions d'euros de chiffre d'affaires supplémentaires l'an dernier ? L'équipe a eu accès aux chiffres de vente sur iTunes des quatre grandes majors, et a comparé l'évolution des ventes avec le "degré d'information" des internautes concernant la Hadopi, en se basant sur les recherches Google effectuées en France. Enfin, ils ont calculé les ventes moyennes effectuées dans un groupe de pays témoins : France, Belgique, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Allemagne :
Evolution des ventes d'album sur iTunes, pour la France et un groupe de pays témoin, comparé à l'évolution des recherches concernant la Hadopi sur Google.
Evolution des ventes d'album sur iTunes, pour la France et un groupe de pays témoin, comparé à l'évolution des recherches concernant la Hadopi sur Google.Carnegie Mellon university
Les chercheurs notent que, comparées aux autres pays européens, les ventes sur iTunes augmentent nettement à partir du premier vote de la loi Hadopi. "Avant cette date, les tendances de vente en France suivent clairement celles du groupe de contrôle", constate l'étude, qui relève deux autres pics de recherches sur Google, liés à la validation de la deuxième version de la loi par le Conseil constitutionnel et à l'envoi des premiers avertissements par la Haute Autorité.
CORRÉLATION NON DÉMONTRÉE
Seul problème : si l'étude suggère qu'il existe une corrélation entre l'accroissement des ventes sur iTunes et la mise en place de la Hadopi, elle ne la prouve pas. D'autres facteurs peuvent expliquer la place spécifique de la France dans le marché de la musique en ligne, à commencer par le terrain d'observation choisi : iTunes. La France est en effet leader européen des ventes d'iPhone, dont l'utilisation nécessite d'installer le logiciel d'Apple – et constitue donc une forte incitation à acheter légalement des morceaux par ce biais.
En se basant sur le modèle utilisé par l'étude, le Monde.fr a rebâti les graphiques utilisés par les chercheurs en se basant non pas sur les recherches sur "Hadopi", mais sur les recherches "iPhone".
L'augmentation des ventes d'albums sur iTunes ne peuvent être directement corrélées à la loi Hadopi
L'augmentation des ventes d'albums sur iTunes ne peuvent être directement corrélées à la loi HadopiLe Monde.fr
La comparaison montre que les pics d'achat sur iTunes correspondent mécaniquement aux lancements de nouvelles versions du téléphone d'Apple, ainsi qu'aux périodes des fêtes de fin d'année – moment où il se vend le plus de téléphones mobiles. Surtout, la comparaison avec les recherches "iPhone" effectuées dans le même groupe témoin de pays montre que l'écart des ventes sur iTunes suit les mêmes tendance que l'écart sur les recherches "iPhone" ; la comparaison tendrait donc à montrer que si les Français achètent plus sur iTunes, c'est surtout parce qu'ils s'intéressent davantage aux terminaux iPhone que leurs voisins, et en achètent davantage.
Enfin, l'évolution des recherches montre que l'iPhone est, pour les internautes français, un sujet nettement plus demandé que la mise en place de la Hadopi, et ce durant toute la période observée.
GENRES PLUS PIRATÉS
Pour confirmer leurs premières observations, les auteurs de l'étude notent que la croissance des ventes iTunes a été plus forte pour les genres considérés comme plus souvent téléchargés illégalement, comme le hip hop, et nettement plus faible pour le jazz ou la musique classique. Les chercheurs y voient une confirmation d'un transfert vers l'offre légale, mais cette distinction par genre musical peut également s'expliquer par d'autres facteurs – par exemple, la démocratisation de l'iPhone pourrait entraîner des achats plus importants de la part d'utilisateurs en moyenne plus jeunes, et donc statistiquement plus enclins à écouter du hip hop que de la musique classique.
Faut-il pour autant nier un "impact pédagogique" lié à la mise en place de la Hadopi ? L'effet existe indéniablement, mais il est en revanche extrêmement difficile de lequantifier. Les chiffres publiés par l'IFPI démontrent surtout qu'au-delà de la "peur du gendarme", le développement d'une offre légale simple d'utilisation est l'un des axes majeurs de l'augmentation des revenus de la musique.

Petroplus se dirige vers la faillite, Petit-Couronne dépose le bilan


ZURICH — Après près d'un mois de déboires financiers, le groupe suisse de raffinage Petroplus a annoncé mardi qu'il se dirigeait vers la faillite faute d'un accord avec ses banques, laissant ses quelque 2.500 employés face à un avenir très incertain.
Quelques heures plus tard, sa filiale française, basée sur le site de la banlieue rouennaise de Petit-Couronne (Seine-Maritime), a déposé son bilan et s'est placée en cessation de paiement "pour protéger la société après l'annonce de l'insolvabilité de la maison-mère".
Des représentants des 550 employés de la raffinerie française ont été reçus en fin de journée par le ministre de l'Industrie Eric Besson, alors que le sort de Petroplus s'est invité dans la campagne présidentielle.
Le dépôt de bilan permettra de payer les salaires de janvier et d'empêcher la saisie des actifs à Petit-Couronne, a souligné le ministre.
Pour M. Besson, l'objectif du gouvernement reste une reprise d'activité, pour laquelle "différents candidats" ont été reçus.
Petroplus est désormais dans une situation équivalente à "un défaut de paiement" pour les 1,75 milliard de dollars (1,3 milliard d'euros) de dette accumulée par le premier raffineur européen indépendant. Le groupe a indiqué qu'il allait donc demander sa mise en faillite ou un sursis concordataire.
Les annonces du groupe suisse, surexposé à la crise du raffinage européen parce qu'il n'est pas présent sur d'autres créneaux pétroliers, ont annihilé sa valeur en Bourse: le titre a terminé sur un plongeon de 83,7%, à 0,24 franc suisse.
La situation s'annonce très incertaine pour les salariés, répartis entre les cinq usines de Petit-Couronne, de Coryton (Grande-Bretagne), Anvers (Belgique), Ingolstadt (Allemagne) et Cressier (Suisse), à la capacité cumulée de 667.000 barils de brut par jour.
Le directeur général de Petroplus, le Français Jean-Paul Vettier, a indiqué être "entièrement conscient de l'impact que cela (la faillite, ndlr) aura sur nos employés, leurs familles et les communautés où nous avons été actifs".
Le syndicat suisse Unia a "exigé" mardi que les salaires des employés de Petroplus soient "garantis", et a lancé un appel aux autorités pour faciliter une reprise du site helvétique de Cressier.
Le syndicat estime "scandaleux que l'avidité et le manque de scrupules de +hedge funds+ et de managers aboutissent à la mise en danger" des 2.500 emplois de Petroplus. Le raffineur est détenu à environ 50% par le fonds d'investissement Carlyle, qui avait introduit l'autre moitié en Bourse en 2006.
Au Royaume-Uni, la raffinerie de Coryton a suspendu ses ventes lundi et annoncé à son millier d'employés qu'elle ne savait pas quand elle redémarrerait.
"La perte de mille emplois dans l'Essex aura un effet dévastateur sur l'économie locale", a déclaré sur la radio publique BBC le député européen travailliste Richard Howitt. Selon lui, la moitié des employés, des sous-traitants, ont déjà reçu leur lettre de licenciement.
Dans l'immédiat, le "flou" demeure aussi sur le montant que les actionnaires de Petroplus vont pouvoir récupérer, ont souligné les analystes de la Banque cantonale de Zurich (ZKB).
Ils soulignent qu'il s'agit du "pire scénario possible pour la société", qui avait annoncé des premières difficultés fin décembre 2011 et l'arrêt de plusieurs raffineries dont Petit-Couronne début janvier.
Le groupe avait alors indiqué qu'une ligne de crédit d'environ un milliard de dollars, jugée "indispensable" au bon fonctionnement de ses opérations, avait été gelée par ses banques.

Maïs OGM : les producteurs s'opposent au moratoire


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Par Marc MennessierMis à jour  | publié  Réactions (2)

Crédits photo : © Sigit Pamungkas / Reuters/REUTERS
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Alors que la ministre de l'Écologie a annoncé l'instauration d'un nouveau moratoire sur la culture du maïs transgénique Mon810 juste avant les semis, l'Association générale des producteurs de maïs répond qu'elle déposera aussitôt un recours en référé.

Les agriculteurs sont déterminés à poursuivre leur bras de fer avec le gouvernement si ce dernier dépose un nouveau moratoire sur le maïs transgénique Monsanto 810. «Nous ferons aussitôt un recours par voie de référé, c'est évident» a déclaré mardi au Figaro, Luc Esprit, le directeur général de l'Association générale des producteurs de maïs (AGPM).
La veille, la ministre de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet avait assuré que la culture de ce maïs, génétiquement résistant à certains parasites (pyrale, sésamie), sera interdite en France par une nouvelle clause de sauvegarde que le gouvernement prendra «avant la fin février»«C'est-à-dire pas trop tôt avant» les semis, qui doivent commencer début mars, selon la ministre, afin que «la Commission européenne n'ait pas le temps de remettre (le texte) en cause» comme cela s'est produit récemment.

Premier moratoire invalidé

Le premier moratoire sur le maïs Mon810, décrété par la France en février 2008 dans la foulée du Grenellle de l'environnement, a en effet été invalidé en septembre dernier par la Cour européenne de justice de Luxembourg puis, en décembre, par le Conseil d'État. Selon ces deux juridictions, le ministre de l'Agriculture n'avait pas, à l'époque, apporté la preuve que la culture du Mon 810 «présente un risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l'environnement» ni établi «l'urgence» d'une mesure d'interdiction, comme le prévoit la réglementation européenne.
Mme Kosciusko-Morizet a précisé que le nouvelle clause sera construite sur la «base d'études sorties en 2009 et 2010» qui «confirment plutôt notre position, notamment sur les organismes qui ne sont pas ciblés par la toxine du Mon 810 et qui en sont quand même victimes», a-t-elle ajouté.
Non seulement ces travaux, que le Figaro a consulté, n'apparaissent pas plus pertinents que ceux utilisés pour justifier le premier moratoire, mais la démarche du ministre de l'environnement est également critiquable sur le plan juridique. «Dans l'état actuel de la réglementation, la France ne peut pas décréter un moratoire toute seule sans l'aval de la Commission européenne. C'est ce qu'elle avait fait en 2008 et c'est aussi pour cette raison que son texte avait été retoqué» explique Frédéric Vincent, le porte-parole du commissaire européen à la Santé, John Dalli qui ajoute: «Si la santé et l'environnement sont à ce point menacés, si c'est si urgent, on ne comprend pas pourquoi la France attend le dernier moment pour envoyer à la Commission, les nouveaux éléments scientifiques dont elle dispose».

Aveu de faiblesse

De même on peut se demander si la volonté manifestée par Mme Kosciuzko-Morizet de «squizzer» la Commission ne constitue pas un aveu de faiblesse: «pourquoi jouerait-elle ainsi sur le calendrier, si son dossier scientifique était aussi solide qu'elle le prétend?» interroge un observateur.
On voit mal, dans ces conditions, comment le gouvernement pourra efficacement s'opposer à la volonté manifestée par certains agriculteurs de planter du maïs Mon 810 dès ce printemps. Il s'agit de «gens qui ont été «fauchés» il y a quelques années et qui en ont marre que les faucheurs (d'OGM, ndlr) soient écoutés et reçus dans les ministères», explique Anne Kettaneh, directrice de la communication de l'AGPM. Le ministère de l'Écologie a en effet reçu à deux reprises, ces dernières semaines, des représentants de la Confédération paysanne et d'associations anti-OGM qui ont occupé lundi matin les locaux du semencier Monsanto à Trèbes, dans le sud-ouest de la France, pour exiger la mise en place d'un nouveau moratoire.
Dans cette région, proche de l'Espagne, les attaques de pyrale et de sésamie (deux papillons dont les chenilles rongent les tiges de maïs) causent des pertes de rendement importantes. Depuis 2007 (où 30.000 hectares de Mon 810 avaient été semés), «la perte de production est évaluée à 2,5 millions de tonnes de maïs» estime Luc Esprit.
L'annonce mardi, par la société Monsanto France, qu'elle ne distribuerait pas de semences de Mon 810 en France en 2012 ne devrait rien changer à la donne car d''autres entreprises semencières locales commercialisent des variétés porteuses du gène Mon 810. En outre, ce maïs étant autorisé à la culture en Europe, les agriculteurs du sud-ouest proche de la frontière espagnole ont tout loisir d'aller s'approvisonner au-delà des Pyrénées où près de 70.000 hectares de ce maïs ont été semés en 2010.
Tout en se défendant d'inciter ses adhérents à se mettre dans l'illégalité, l'AGPM se dit prête «à les accompagner pour leur rappeler les règles de coexistence et de bonnes pratiques» avec les cultures non-transgéniques. Le printemps risque d'être chaud dans certaines campagnes…

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