Marine Le Pen, candidate du FN à l'élection présidentielle, Corinne Lepage, candidate de Cap 21, et Christine Boutin avait demandé jeudi au Conseil constitutionnel l'anonymat des 500 signatures d'élus nécessaires pour concourir à la présidentielle. Les Sages les ont débouté mardi 21 février. 
Le Conseils constitionnel a confirmé dans sa décision la constitutionnalité de la publicité des parrainages, pour se présenter à l'élection présidentielle. La règle de la publicité, inscrite dans la loi organique du 6 novembre 1962 sur l'élection du président de la République au suffrage universel, "ne saurait en elle-même méconnaître le principe du pluralisme", selon la décision communiquée à la presse. 
Une demande initiée par le FN
Marine Le Pen avait fait valoir qu'en dépit de l'audience de son parti, elle risquait de ne pas pouvoir réunir les 500 signatures d'édiles. Selon elle, les maires font l'objet de pressions et renoncent ainsi à donner leurs signatures au Front national.  La présidente du FN affirme disposer d'environ 400 promesses de signatures, sur 42 000 élus habilités à parrainer. "Heureusement," a déclaré son père, la candidate d'extrême droite approcherait de la barre fatidique des 500. "Nous ramons désespérément", a-t-il confié mardi a i-Télé. 
FTVi avec AFP