Les deux tiers des électeurs n'ont pas voulu d'un bilinguisme officiel instaurant le russe comme deuxième langue. Les russophones représentent pourtant un tiers des deux millions d'habitants du petit Etat balte. Mais au total, plus de la moitié des électeurs se sont déplacés aux urnes. Une très forte participation pour un « non » franc et massif qui s'adresse en particulier au mouvement pro-russe de Lettonie.
Le mouvement a fait campagne en dénonçant une marginalisation de l'importante minorité russophone et en faisant la promotion du russe avec une pétition intitulée « Langue natale ». Une manière pour les partisans du « oui » d'affirmer que le russe n'est pas une langue étrangère en Lettonie.
Mais pour les partisans du « non », le référendum a été au contraire l'occasion de rappeler la domination soviétique qui a duré cinquante ans, avec obligation de parler russe dans tous les actes de la vie publique.
A l'indépendance, en 1991, ce sont les immigrants russes de Lettonie qui ont dû prouver leur capacité à parler cette fois la langue lettone pour obtenir la nationalité lettone.
Et finalement, à la question posée par le référendum sur la place de la langue russe, les électeurs ont voulu donner une réponse sur leur identité nationale.
La Russie a dénoncé le référendum jugeant que la victoire écrasante du « non » ne reflétait pas la réalité. Pour le ministère russe des Affaires étrangères, « 319 000 apatrides sont privés de leur droit de s'exprimer bien que nombre d'entre eux soient nés et vivent depuis longtemps en Lettonie ».
Le mouvement a fait campagne en dénonçant une marginalisation de l'importante minorité russophone et en faisant la promotion du russe avec une pétition intitulée « Langue natale ». Une manière pour les partisans du « oui » d'affirmer que le russe n'est pas une langue étrangère en Lettonie.
Mais pour les partisans du « non », le référendum a été au contraire l'occasion de rappeler la domination soviétique qui a duré cinquante ans, avec obligation de parler russe dans tous les actes de la vie publique.
A l'indépendance, en 1991, ce sont les immigrants russes de Lettonie qui ont dû prouver leur capacité à parler cette fois la langue lettone pour obtenir la nationalité lettone.
Et finalement, à la question posée par le référendum sur la place de la langue russe, les électeurs ont voulu donner une réponse sur leur identité nationale.
La Russie a dénoncé le référendum jugeant que la victoire écrasante du « non » ne reflétait pas la réalité. Pour le ministère russe des Affaires étrangères, « 319 000 apatrides sont privés de leur droit de s'exprimer bien que nombre d'entre eux soient nés et vivent depuis longtemps en Lettonie ».
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