infinity

bubble

lien utiles

http://01referencement.free.fr/submit_site.php http://www.1bl.fr/soumettre.html Assurance dommage ouvrage immobilier Maroc : Portail annonce immobilier Maroc pronostics pmu assurance pret

dimanche 19 février 2012

A la veille de l'Eurogroupe, les Grecs plébiscitent l'euro et manifestent contre l'austérité


A la veille de l'Eurogroupe, les Grecs plébiscitent l'euro et manifestent contre l'austérité
ATHENES — Les trois-quarts des Grecs restent en faveur "de la perspective européenne" de leur pays, malgré les mesures d'austérité imposées par l'UE et le FMI, qui ont suscité de nouvelles manifestations dimanche à Athènes à la veille d'une réunion cruciale de la zone euro.
Le Premier ministre Lucas Papademos s'est rendu dimanche à Bruxelles pour prendre des contacts avant la réunion lundi des ministres des Finances de la zone euro, qui devrait en principe avaliser le deuxième plan de sauvetage de la Grèce, vital pour le pays qui risque une faillite le mois prochain.
Alors que les partenaires de la Grèce évoquent ouvertement une sortie du pays de l'euro, seuls 19,6% des Grecs interrogés dans un sondage publié dimanche par le journal Ethnos se sont prononcés pour le retour à la drachme, monnaie nationale du pays avant son adhésion à la zone euro en 2002.
Les trois-quarts (75,9%) s'affichent au contraire en faveur "de la perspective européenne" de leur pays et les deux-tiers (66,5%) souhaitent que le programme d'assainissement dicté par l'UE et le FMI réussisse.
La publication de ce sondage intervient après une semaine de course contre la montre pour le gouvernement grec, qui, sous intense pression européenne, a finalisé de nouvelles mesures de rigueur dans le budget 2012, une des conditions préalables pour obtenir le déclenchement du deuxième plan de sauvetage.
Ce plan comprend un prêt international de 130 milliards d'euros et un plan de restructuration et d'effacement de dette. Il est vital pour la Grèce, menacée de défaut de paiement le 20 mars, à l'échéance d'une obligation de 14,5 milliards d'euros.
Mais les mesures drastiques de rigueur qui l'accompagnent ont suscité de nouvelles manifestations dimanche à Athènes où environ 1.500 personnes ont protesté devant le Parlement à l'appel des syndicats, un deuxième rassemblement, organisé par la gauche radicale, étant prévu dans l'après-midi. De précédentes manifestations avaient été marquées par des violences.
Les banderoles critiquaient les coupes salariales, surtout la baisse de 22% du salaire minimum (740 euros actuellement), adoptées par le gouvernement de coalition réunissant la droite (Nouvelle-Démocratie) et les socialistes (Pasok).
"Le consensus national est une combine, la pauvreté et la faim n'ont pas de nationalité" indiquait une banderole sous-titrée en anglais: "All of us we are Greeks, Merkel and Sarkozy are freaks" (nous sommes tous des Grecs, Sarkozy et Merkel sont des monstres).
Mais alors que selon le sondage d'Ethnos huit personnes sur dix attribuent la responsabilité de la situation du pays "aux gouvernements grecs" et seulement 6,1% "aux Européens et au FMI", certains certains manifestants traduisaient une prise de conscience des changements jugés nécessaires pour le pays.
Ainsi Phevos Iliopoulos, consultant, dit que les mesures "ont un impact profond sur la façon dont fonctionne la société". Mais selon lui, "si les Grecs trouvent les moyens d'améliorer leur manière de travailler, alors il n'y a aucun doute qu'ils seront capables d'avancer et qu'ils tourneront cette page sombre de leur histoire."
Des propos qui font écho à ceux de la Commissaire européenne à la Justice Viviane Reding selon laquelle la Grèce devrait arrêter de chercher des "boucs émissaires" à l'étranger pour expliquer ses propres problèmes et travailler davantage pour reconstruire son Etat et se sortir de sa situation économique désastreuse.
"J'ai bon espoir que (les ministres des Finances) parviennent à un accord sur le plan (de sauvetage). Mais assorti de certaines conditions. L'argent ne doit pas être déversé dans un puits sans fond," a dit la responsable européenne au journal autrichien Kurier.
Samedi, le conseil des ministres grec a approuvé des coupes supplémentaires dans les retraites principales et complémentaires pour combler un trou de 325 millions d'euros dans le budget de 2012, comme l'exigeait UE et FMI.
Un projet de loi sur le sujet doit être débattu au parlement la semaine prochaine, les retraites principales supérieures à 1.300 euros par mois seront réduites de 12%.
"Il y a un optimisme dans la mesure où tout ce qu'on nous a réclamé a été fait et la troïka (UE-BCE-FMI) l'a approuvé", avait jugé samedi le porte-parole du gouvernement Pantélis Kapsis. Il a toutefois reconnu que "la discussion serait très difficile car il y a plusieurs avis".
"Dernier round pour l'accord", avertissait de son côté dimanche le journal libéral Kathimérini.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Rechercher un logiciel rapidement sur notre moteur de recherche ...

meta

lien

Archives du blog

wikio