Pour Windows Phone 7, Microsoft a gardé le même modèle de licence que pour ses systèmes mobiles précédents. Une licence est accordée à un constructeur et celui-ci reverse une certaine somme à l’éditeur. Ce type d’accord ne bénéficie en général d’aucune information précise, car les termes en sont privés. Pourtant, la société ZTE, qui bénéficie d’une telle licence, brise le silence.
Mais ils peuvent également concevoir un matériel et l’équiper d’un système tiers disponible sous licence. C’est le cas de Windows Phone 7 ou encore d’Android. Pour ce dernier, la licence est gratuite, du moins en théorie (nous y reviendrons). Pour Windows Phone 7, Microsoft réclame une somme sur chaque smartphone vendu. Les détails de ces accords entre la firme et les constructeurs ne sont jamais connus. Mais pour la première fois justement, l’un d’entre eux a révélé ce qu’il payait.
Et Sierra de compléter : le coût d’une licence par smartphone varie entre 18 et 24 euros. Une somme deux fois supérieure à certaines estimations qui avaient été faites mais qui, on peut s’en rendre compte, ne reposaient sur aucun élément concret.
Il faut toutefois prendre en compte le fait que ZTE n’a rien d’un acteur majeur pour Microsoft dans le domaine Windows Phone 7. Cela pourrait expliquer notamment une négociation du tarif moins efficace qu’avec un constructeur plus important. Ainsi, il y a fort à parier que HTC paye un tarif moins élevé. Mais finalement, c’est peut-être Nokia, devenu très proche de Microsoft depuis la signature de leur accord, qui bénéficie du tarif le plus avantageux.
En outre, le contexte évolue.
Dans le lot des procès, c’est surtout Apple qui fournit le charbon. La firme s’en prend principalement à Samsung dans plusieurs pays, notamment l’Allemagne et l’Australie, pour faire bloquer la vente de certains produits. Plus récemment, c’est British Telecom qui a déposé plainte pour violation de brevets. Que ce soit directement ou non, Google doit de fait se battre pour accumuler assez de brevets et constituer un arsenal de propriété intellectuel, ce qui réclame un budget conséquent.
L’autre problème vient de Microsoft. La firme a négocié jusqu’à présent 11 accords selon lesquels les constructeurs s’engagent à payer des royalties pour des technologies dont Microsoft possède les brevets. L’une dans l’autre, ces évolutions pourraient finir par rendre Android payant. Une crainte qu’avait d’ailleurs exprimée Florian Mueller sur son blog FOSS Patents.
Mais quoi qu’il en soit, et en dépit des efforts de Microsoft, Windows Phone 7 ne représente pas à l’heure actuelle une grande menace pour Android. L’évolution de l’informatique a cependant prouvé que des situations statiques peuvent basculer en quelques années, et si Microsoft a besoin de changer la perception de son produit auprès des consommateurs, Google doit de son côté protéger son produit.
Le modèle de licence
On trouve dans les grandes lignes deux types de fonctionnement pour les constructeurs de smartphones. Ils peuvent maitriser le matériel comme le logiciel et conçoivent donc leur propre système d’exploitation, qu’ils accompagnent du matériel de leur choix. C’est le cas d‘Apple avec iOS, RIM avec BlackBerry ou encore Samsung avec Bada.Mais ils peuvent également concevoir un matériel et l’équiper d’un système tiers disponible sous licence. C’est le cas de Windows Phone 7 ou encore d’Android. Pour ce dernier, la licence est gratuite, du moins en théorie (nous y reviendrons). Pour Windows Phone 7, Microsoft réclame une somme sur chaque smartphone vendu. Les détails de ces accords entre la firme et les constructeurs ne sont jamais connus. Mais pour la première fois justement, l’un d’entre eux a révélé ce qu’il payait.
De 18 à 24 euros par smartphone
Le constructeur ZTE, basé en Chine, vient de lancer son smartphone Tania, qu’il avait pour la première fois annoncé en septembre. Interrogé sur les écarts de prix qu’il peut exister entre les téléphones Android et Windows Phone 7, l’un des responsables de la société, Santiago Sierra, a indiqué à Trusted Reviews que le coût de la licence Windows Phone expliquait cet écart.Et Sierra de compléter : le coût d’une licence par smartphone varie entre 18 et 24 euros. Une somme deux fois supérieure à certaines estimations qui avaient été faites mais qui, on peut s’en rendre compte, ne reposaient sur aucun élément concret.
Il faut toutefois prendre en compte le fait que ZTE n’a rien d’un acteur majeur pour Microsoft dans le domaine Windows Phone 7. Cela pourrait expliquer notamment une négociation du tarif moins efficace qu’avec un constructeur plus important. Ainsi, il y a fort à parier que HTC paye un tarif moins élevé. Mais finalement, c’est peut-être Nokia, devenu très proche de Microsoft depuis la signature de leur accord, qui bénéficie du tarif le plus avantageux.
En outre, le contexte évolue.
La comparaison avec Android
Comparer n’importe quel système à Android ne se résume plus à une simple bataille « gratuit contre payant ». Le contexte change en fonction de plusieurs facteurs, les deux plus importants étant la multitude de procès intentés à Google ou aux firmes construisant des périphériques sous Android, ainsi que les accords de licences que Microsoft noue avec les constructeurs.Dans le lot des procès, c’est surtout Apple qui fournit le charbon. La firme s’en prend principalement à Samsung dans plusieurs pays, notamment l’Allemagne et l’Australie, pour faire bloquer la vente de certains produits. Plus récemment, c’est British Telecom qui a déposé plainte pour violation de brevets. Que ce soit directement ou non, Google doit de fait se battre pour accumuler assez de brevets et constituer un arsenal de propriété intellectuel, ce qui réclame un budget conséquent.
L’autre problème vient de Microsoft. La firme a négocié jusqu’à présent 11 accords selon lesquels les constructeurs s’engagent à payer des royalties pour des technologies dont Microsoft possède les brevets. L’une dans l’autre, ces évolutions pourraient finir par rendre Android payant. Une crainte qu’avait d’ailleurs exprimée Florian Mueller sur son blog FOSS Patents.
Mais quoi qu’il en soit, et en dépit des efforts de Microsoft, Windows Phone 7 ne représente pas à l’heure actuelle une grande menace pour Android. L’évolution de l’informatique a cependant prouvé que des situations statiques peuvent basculer en quelques années, et si Microsoft a besoin de changer la perception de son produit auprès des consommateurs, Google doit de son côté protéger son produit.
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