ALLEMAGNE/ Casse-tête pour Merkel après la démission de Wulff
Publié le samedi 18 février 2012 à 11H00 - Vu 80 fois
Le président de la République allemande, Christian Wulff, accusé de corruption et menacé de perdre son immunité, a démissionné hier, créant un nouveau casse-tête pour la chancelière Angela Merkel, qui l'avait fait élire.
M. Wulff, 52 ans, a annoncé sa démission peu après 11 h depuis le Château Bellevue, à Berlin.
Le parquet de Hanovre s'était saisi de l'affaire en réclamant jeudi soir au Bundestag (chambre basse du parlement) la levée de l'immunité - une première dans l'histoire de la République fédérale - après des soupçons de prévarications.
Ce conservateur, que la chancelière Merkel avait difficilement fait élire il y a vingt mois pour un mandat de cinq ans, à un poste essentiellement honorifique mais qui représente une autorité morale, a admis que la « confiance » de ses citoyens était « affectée ». « Pour cette raison, il ne m'est plus possible d'exercer mes fonctions. C'est pour cela que je démissionne », a déclaré solennellement M. Wulff, reconnaissant « des erreurs » tout en assurant n'avoir rien fait d'illégal.
Angela Merkel a annoncé la tenue de discussions avec les partis d'opposition, les sociaux-démocrates (SPD) et les Verts, « pour proposer un candidat commun pour l'élection du prochain président de la République. » Une offre immédiatement « saluée ».
Des consultations devaient débuter dans la soirée entre les partenaires de la coalition de la chancelière, ses Unions chrétiennes (CDU/CSU) et leurs alliés Libéraux (FDP).
M. Wulff, 52 ans, a annoncé sa démission peu après 11 h depuis le Château Bellevue, à Berlin.
Le parquet de Hanovre s'était saisi de l'affaire en réclamant jeudi soir au Bundestag (chambre basse du parlement) la levée de l'immunité - une première dans l'histoire de la République fédérale - après des soupçons de prévarications.
Ce conservateur, que la chancelière Merkel avait difficilement fait élire il y a vingt mois pour un mandat de cinq ans, à un poste essentiellement honorifique mais qui représente une autorité morale, a admis que la « confiance » de ses citoyens était « affectée ». « Pour cette raison, il ne m'est plus possible d'exercer mes fonctions. C'est pour cela que je démissionne », a déclaré solennellement M. Wulff, reconnaissant « des erreurs » tout en assurant n'avoir rien fait d'illégal.
Angela Merkel a annoncé la tenue de discussions avec les partis d'opposition, les sociaux-démocrates (SPD) et les Verts, « pour proposer un candidat commun pour l'élection du prochain président de la République. » Une offre immédiatement « saluée ».
Des consultations devaient débuter dans la soirée entre les partenaires de la coalition de la chancelière, ses Unions chrétiennes (CDU/CSU) et leurs alliés Libéraux (FDP).
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