Petroplus: Sarkozy annonce le redémarrage temporaire de la raffinerie
L'Expansion.com - publié le 24/02/2012 à 12:37
Dans le match à distance qui les opposait vendredi sur la défense de l'emploi, Nicolas Sarkozy a annoncé à Petit-Couronne le rédémarrage temporaire de la raffinerie Petroplus tandis que François Hollande, à Florange, a proposé une loi obligeant les entreprises qui ne veulent plus d'un site à faire appel à un repreneur.
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Qui va faire l'annonce la plus fracassante? Jusqu'où les candidats iront-ils pour conquérir le vote ouvrier? Un nouveau match se tient à distance entre Nicolas Sarkozy, en visite à la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, et François Hollande, qui se déplace à Florange pour y rencontrer les salariés d'Arcelor Mittal. Deux lieux stratégiques sur le terrain de l'emploi, pour un match qui promet d'être rude. Suivez en direct l'évolution du score.
14h05: Arcelor Mittal est débouté par le tribunal de grande instance de sa demande d'interdiction d'entrée à toute personne étrangère au service sur son site.Cette demande visait principalement les nombreux journalistes couvrant l'occupation du site par les employés.
14h00: Nicolas Sarkozy a souligné que serait examiné la semaine prochaine au Parlement un texte visant à empêcher le détournement d'actifs d'une entreprise défaillante, ce qui concerne le pétrolier Petroplus déclaré en faillite depuis la fin janvier.
14h00: "Il faut maintenant que l'on se batte pour le plus difficile qui est le repreneur", a dit aussi le chef de l'Etat. Il y a 3 ou 4 repreneurs intéressés[...]Pour l'instant nous n'avons pas encore trouvé".
13h52: En ce qui concerne le financement, le président assure que pour les 2 mois de travaux nécessaires à la remise en marche de la raffinerie, "on a les 50 millions. Les 20 millions de l'Etat ont été transférés, 10 millions arriveront grâce aux quotas CO², et les 20 autres millions de Schell en avanace de trésorerie"
13h50: "Hier soir, tard, nous avons signé un contrat de processing, qui garantit les activités de raffinages pendant une durée de 6 mois. S'il n'y avait pas ce contrat, c'était fini. La compagnie pétrolière fournira le brut et paiera le coût de sa transformation.
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13h40: François Hollande réagit à l'annonce de Nicolas Sarkozy: "Il ne s'agit en fait que d'aller chercher l'ancien propriétaire du site. C'est aller au plus pressé."
13h20: "Je suis quelqu'un de parole. C'est signé" avec Shell, a déclaré Nicolas Sarkozy, en ajoutant : "Je ne dis pas que ça sauve la raffinerie, mais c'est signé, ça donne du boulot pour six mois".
Hollande fait deux propositions
13h18: Hollande tient à preciser qu'il est venu en tant que député, et se dit prêt à déposer une proposition de loi : "Quand une grande firme ne veut plus d'une unité de production mais ne veut pas non plus la céder, nous ferons une proposition de loi qui l'obligera à faire appel à des repreneurs." Autre proposition: les entreprises qui recourent trop à l'interim paieront d'avantage de cotisations chômage. Il est applaudi par les salariés.
13h10: Le candidat socialiste prend la parole. Il affirme qu'il veut défendre la filière sidérurgique, "filière d'excellence". "Je viens devant vous pour prendre des engagements. Je suis conscient de l'angoisse qui est la votre." Il ajoute, à l'attention de ses concurrents: "Il y a les candidats du peuple et les candidats qui prétendent servir le peuple"
13h00: François Hollande est arrivé à l'usine Arcelor Mittal, où il n'a pas pris la parole pour l'instant. Il se tient au milieu des représentants syndicaux, qui expriment leurs revendications, après avoir escaladé un camion.
12h45: le président de la République arrive enfin sur le site. François Hollande, lui, est toujours attendu à Florange.
11h50: Le député PS de Seine-Maritime, Laurent Fabius, s'est invité par surprise sur le site de la raffinerie Petroplus pour accueillir Nicolas Sarkozy.
11h45: Nicolas Sarkozy doit rencontrer à huis clos les représentants du personnel et les administrateurs judiciaires de la raffinerie Petroplus.
Confronté à un taux de chômage record depuis 1999 qui frôle la barre symbolique des 3 millions de personnes, le chef de l'Etat s'est récemment investi personnellement dans deux dossiers emblématiques d'entreprises menacées: l'usine de lingerie Lejaby d'Yssingeaux (Haute-Loire) et celle du fabricant de panneaux solaires Photowatt à Bourgoin-Jallieu (Isère). Candidat depuis le 15 février à un second mandat, Nicolas Sarkozy a fait de ses deux dossiers un argument électoral pour illustrer sa détermination à protéger "la France des usines". "Si j'avais dit comme eux (les socialistes) +on n'y peut rien+, Alstom n'existerait plus, Photowatt on n'en parlerait plus et Lejaby aurait été rayé de la carte", a-t-il dit jeudi lors d'une réunion publique à Lille.
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